EVALIR : apprendre à penser l’intelligence artificielle pour construire une culture humaine du numérique

Dans un monde saturé de données et de promesses technologiques, EVALIR propose une autre voie : comprendre l’intelligence artificielle pour mieux comprendre l’humain

Une initiative née d’un besoin collectif

La montée en puissance de l’intelligence artificielle bouleverse la société : emplois, éducation, communication, décision publique.
Dans cette transition rapide, un besoin s’impose : apprendre à penser avec la technologie sans perdre la capacité de discernement.
C’est ce constat qui a conduit Jean-Marc Blancherie et Marianne Dabbadie à fonder EVALIR, une initiative dédiée à l’acculturation à l’IA pour les professionnels, les enseignants, les élus et les citoyens.

Le projet repose sur une idée simple : comprendre l’intelligence artificielle, c’est avant tout comprendre la place de l’humain dans un monde automatisé.
EVALIR ne cherche pas à former des techniciens, mais à transmettre une culture de la lucidité, faite de dialogue, d’expérimentation et de regard critique.

Une intelligence collective pour un monde technologique

EVALIR n’est ni une école technique ni une start-up de formation.
C’est un écosystème pédagogique où les savoirs techniques rencontrent les sciences humaines, la philosophie, la créativité et l’expérience.
Son approche repose sur la conviction que la compréhension du numérique doit passer par l’intelligence collective.

Les formations et ateliers associent chercheurs, enseignants, responsables publics et acteurs économiques.
Chacun apporte une vision, un vécu, une question.
L’objectif n’est pas d’enseigner ce qu’il faut penser, mais de créer les conditions d’un apprentissage partagé, où l’on découvre ce que l’IA fait bien, ce qu’elle fait mal, et ce qui relève toujours du jugement humain.

Une pédagogie de la lucidité

L’approche d’EVALIR s’articule autour de trois dimensions : comprendre, expérimenter et relier.
Chaque parcours mêle théorie, pratique et réflexion collective.

Comprendre : il s’agit d’observer les technologies sans fascination ni rejet. Les participants apprennent à reconnaître les modèles de données, les logiques des algorithmes et leurs limites.
Cette compréhension technique est toujours replacée dans un cadre humain et éthique.

Expérimenter : les ateliers permettent de manipuler concrètement les outils d’IA, de tester des générateurs de texte, d’images ou de sons, puis d’en discuter les effets.
L’objectif n’est pas la performance, mais la prise de conscience : comment une machine interprète nos mots, nos gestes ou nos émotions.

Relier : chaque formation se termine par un temps collectif où les participants confrontent leurs expériences.
Cette dimension transversale est essentielle.
Elle fait émerger une compréhension partagée entre métiers, générations et cultures professionnelles différentes.

Une formation à la pensée critique

L’enjeu central d’EVALIR n’est pas la maîtrise de l’outil, mais la formation à la pensée critique.
Les algorithmes peuvent trier, calculer, corréler, mais ils ne savent pas juger.
Ils n’ont ni intuition ni responsabilité morale.
C’est pourquoi l’humain doit rester le garant du sens.

Les ateliers d’EVALIR développent cette conscience critique par la confrontation entre disciplines : sciences, éthique, littérature, communication, sciences sociales.
Cette transversalité est la condition d’une intelligence véritablement augmentée : non pas une intelligence mécanique, mais une intelligence humaine étendue par le dialogue.

Comme le rappelle Marianne Dabbadie, docteure en sciences de l’information et de la communication, « la culture de l’IA commence par la culture du sens ».
Former à l’IA, c’est apprendre à poser les bonnes questions avant de chercher des réponses automatiques.

Une écologie du numérique

EVALIR s’inscrit dans une réflexion éthique et environnementale.
L’intelligence artificielle consomme des ressources considérables : données, énergie, temps humain.
Sa croissance doit être accompagnée d’une sobriété numérique.

Les formations abordent ces questions concrètement : comment évaluer l’impact environnemental des modèles ? comment adopter une approche responsable du traitement des données ?
Cette écologie du numérique n’est pas une contrainte, mais une boussole : elle aide à faire de l’innovation un levier d’équilibre entre progrès et responsabilité.

Un humanisme du XXIe siècle

Dans un monde dominé par les logiques de performance et d’automatisation, EVALIR défend une approche humaniste de l’intelligence.
L’humain y est considéré non comme un maillon faible du système, mais comme le cœur de la décision et du sens.

L’intelligence artificielle n’est pas une menace en soi : elle révèle notre rapport à la connaissance, à la mémoire, à la créativité.
Apprendre à travailler avec elle, c’est aussi apprendre à reconnaître ce qui ne se programme pas — le jugement, l’imagination, la sensibilité.

EVALIR redonne ainsi à la technologie sa juste place : un outil au service de la pensée, et non l’inverse.
Cette posture humaniste fait de chaque formation une expérience de recentrage, où l’on réapprend à penser lentement dans un monde qui accélère.

Des publics variés, un même enjeu

Les programmes d’EVALIR s’adressent à des publics très différents, mais tous concernés par les transformations de l’intelligence artificielle, et les plateformes EVALIR d’acculturation à l’IA proposent des contenus intéressant tous les publics, et d’autres pour chaque public :

• les enseignants et formateurs, qui cherchent à intégrer l’IA dans leurs pratiques pédagogiques sans perdre l’esprit critique ;
• les élus et collectivités, qui veulent comprendre les implications éthiques et sociales de la transition numérique dans la gouvernance locale ;
• les entreprises et institutions, soucieuses d’adopter des usages responsables, tout en favorisant la montée en compétence de leurs équipes ;
• les citoyens et jeunes, désireux de comprendre les mécanismes derrière les outils qu’ils utilisent chaque jour.

Un dialogue entre générations et métiers est possible avec les outils d’EVALIR.
Un laboratoire social, peut se construire peu à peu comme culture commune du numérique.

Une démarche ancrée dans les territoires

EVALIR s’inscrit dans une dynamique locale et nationale.
Basée en Dordogne, EVALIR propose ses conférences, ses ateliers, ses accompagnements partout en France et au-delà. Sa démarche est très ancrée dans les territoires et permet de collaborer avec des acteurs de l’éducation, des institutions publiques et des structures économiques pour ancrer la réflexion sur l’IA dans les réalités de terrain.
Chaque prestation est contextualisée : elle relie les enjeux globaux (régulation, IA Act européen, souveraineté numérique) aux besoins des acteurs locaux. Et EVALIR propose un large panel de granularités quant aux problématiques traitées

Cette proximité territoriale garantit la pertinence des actions et favorise la diffusion d’une culture numérique partagée.
Loin des discours abstraits, EVALIR met en œuvre une pédagogie du concret et de la coopération.

Une esthétique du savoir partagé

L’identité visuelle d’EVALIR traduit cette philosophie :
un style clair, doré et apaisant, des visages humains, des symboles de lien et de lumière, et même l’utilisation de la BD.
Des images illustrent la rencontre entre technologie et humanité.
Cette esthétique n’est pas accessoire : elle participe à la démarche pédagogique.

Les illustrations, infographies et planches produites par l’équipe servent aussi à rendre visibles les notions complexes — transparence algorithmique, biais, gouvernance — dans un langage visuel accessible à tous.
L’image devient ainsi un outil de compréhension, une passerelle entre la science et la sensibilité.

Vers une culture partagée de l’intelligence

L’intelligence artificielle interroge autant qu’elle fascine.
Elle oblige à repenser ce que l’on appelle “intelligence”, “travail”, “création” ou “décision”.
EVALIR propose une voie constructive : faire de l’IA un objet de culture au lieu d’un instrument de domination.

Cette démarche passe par la pédagogie, la recherche et la création collective.
Elle s’inscrit dans la continuité d’un mouvement plus large : replacer l’humain au cœur du numérique.

À travers ses programmes et publications, EVALIR contribue à une acculturation citoyenne, ouverte, rigoureuse et engagée.
L’enjeu n’est pas de suivre l’innovation, mais de la comprendre pour y inscrire des valeurs humaines durables.

Conclusion : apprendre à penser ensemble

L’intelligence artificielle nous confronte à une question essentielle : que reste-t-il d’humain dans un monde automatisé ?
La réponse, pour EVALIR, réside dans la co-construction du sens.
Chaque conférence, chaque atelier, chaque dialogue devient une manière de reconnecter la technique et la conscience.

EVALIR forme des citoyens lucides, des décideurs responsables et des enseignants inspirés.
Son ambition n’est pas de préparer l’avenir technologique, mais de former les intelligences qui le rendront humainement habitable.

Sources et références

• AI Act européen, eur-lex.europa.eu.
• CNIL, Éthique et gouvernance de l’intelligence artificielle, www.cnil.fr.
• France Stratégie, Compétences et IA : accompagner la transition numérique, 2024.
• UNESCO, Recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle, 2022.

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